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Presse

Revue ARKUCHI n°51

Je suis dans la revue lyonnaise d’art, de culture et d’architecture ARKUCHI qui publie son numéro 51 de septembre / octobre. Vous trouverez mon visuel dans la rubrique « Le musée street-art du mois ». La photo a été prise suite à  mon dernier collage à Lyon Croix Rousse en mai. Pour lire le magazine c’est sur ce lien : https://issuu.com/orange1261/docs/arkuchi_51_septembre_octobre_25 . Le magazine est également disponible à Lyon dans leur réseau de distribution.

 

Interview Run Art x Sohan Street 

Laurence – Run Art : On croise souvent tes portraits au détour d’une rue, en plein milieu d’un parcours Run_Art. Mais avant tout… qui es-tu, Sohan_street, et quel a été ton premier contact avec le street art ?

J’ai toujours créé que ce soit de la BD, de la mode, des pochettes de disques, des fanzines … et le street-art depuis cinq ans. Mon premier contact était lors d’une visite guidée de street-art à Montmartre. J’ai adoré le fait d’afficher en pleine rue son art et de le rendre public et accessible à tous. De plus les supports sont très variés du collage au pochoir en passant par le graffiti. 

Laurence : Avant de coller dans la rue, tu faisais quoi dans la vie ? Et qu’est-ce qui t’a poussé à te lancer ?

Avant je travaillais dans la fonction publique et j’ai pris ma pré-retraite pour me consacrer pleinement au street-art. Je me suis mis à mon compte et j’ai lancé sohan_street il y a cinq ans. La création de mon profil Instagram a été le véritable tremplin pour mon art car j’ai de suite explosé le nombre de follower. 

Laurence : Aujourd’hui, est-ce que tu vis de ton art ou tu as encore une autre activité à côté ?

Hélas je ne vis pas de mon art même si ça marche plutôt bien. Je vis de ma retraite ce qui enlève toute pression commerciale pour boucler les fins de mois. 
Je m’occupe également d’une galerie associative L’Atelier du 8 avec deux collègues artistes. C’est une expérience incroyable. 

Laurence : Tes portraits sont très reconnaissables. Pourquoi ce choix ? C’est une fascination pour le visage, l’humain, ou il y a une histoire derrière ?

Lorsque j’ai lancé sohan_street, je faisais des visuels très différents de ceux d’aujourd’hui. J’ai retrouvé dans une boîte en carton ma carte de métro des années 80 avec la photo qui va avec. C’était le déclic, j’avais trouvé mon style en customisant à l’infini cette photo de mon visage jeune. Les années 80 m’ont beaucoup influencés car j’habitais à Paris. Ceci dit, j’adore travailler sur les visages car chacun est unique. Certains me parlent plus que d’autres.

Laurence : Tu sembles puiser dans des références variées (photos, cinéma, peinture…). Quelles sont tes plus grandes inspirations ?

Mes références sont tout d’abord les icônes du street-art comme Andy Warhol, David Bowie, Marilyn ou Audrey Hepburn … auxquels je rajoute ma touche avec La Callas, Sophia Loren ou Twiggy Lawson. Je travaille d’après une photo trouvée sur internet ( Pinterest entre autre qui est une formidable base de photos ) . Je reste aussi fidèle aux icônes des 80’s que ce soit dans le monde de la musique ou du cinéma. Je vois aussi beaucoup d’expositions où je trouve mon inspiration également . Cela permet de voir aussi ce qui se passe ailleurs et de rencontrer d’autres artistes.

Laurence : Pourquoi le collage ? Qu’est-ce que cette technique te permet que la peinture directe ne permet pas ?

Le collage tout simplement parce que c’est le meilleur moyen de montrer mon art qui est digital. Je ne sais pas dessiner ou graffer. Puis c’est pratique pour la rue : des impressions, de la colle et un pinceau… zéro logistique. 

Laurence : Est-ce que tu travailles avec Photoshop ou d’autres outils numériques pour préparer tes collages ?

Je travaille avec une dizaine d’applications sur mon smartphone dont Photoshop express. Je n’utilise pas de tablette numérique car j’aime le côté plus créatif de jongler d’applications en applications suivant ce que je recherche puis retravailler la couleur, les contrastes … J’aime ce côté bricolage. 

Laurence : Quand tu poses un collage, c’est préparé à l’avance ou tu improvises sur place ?

Je colle depuis cinq ans et je connais les murs des spots où je vais. Je prépare les formats en fonction A3 ou A4. J’improvise aussi heureusement si je découvre de nouveaux endroits où coller.

Laurence : Comment choisis-tu un mur ? C’est pour sa texture, sa couleur, son emplacement… ou parce que tu imagines déjà ton œuvre dessus ?

J’évite les murs en crépi granuleux car les collages ne tiennent pas.  J’adore les murs colorés car je peux choisir d’y coller un visuel qui sera assorti. L’emplacement est important car coller un visuel dans un endroit vide n’a aucun intérêt.  Je recherche un ensemble de collages faits puis c’est aussi en fonction de la place qui reste car je respecte toute œuvre sur un mur. Jamais je ne colle par dessus. 

Laurence : Tes œuvres restent parfois quelques jours, parfois des mois. Est-ce que tu t’attaches à les voir durer, ou pour toi elles sont faites pour disparaître ?

Certains collages durent deux ou trois ans. J’aime les voir vieillir avec le temps. Les couleurs passent ou se déchirent. D’autres sont arrachés parfois avant que la colle soit sèche par les collectionneurs ou les vandales. Mon art est éphémère.  Une fois sur les murs, il ne appartient à la rue. Parfois certains artistes les customisent à leur façon et j’aime assez                                                                                 

Laurence : Où peut-on croiser tes collages à Paris en ce moment ?

Dans les spots classiques comme Montmartre, La Butte aux Cailles, Le Lavomatik, Belleville et un peu Beaubourg Le Marais mais ils sont nettoyés rapidement. 

Laurence : Tu imprimes sur quel type de papier ? Tu as un imprimeur régulier ou tu gères tout toi-même ?

Sur du papier photocopie laser 80gr par mon imprimeur qui est un ami et un exellent photographe de Playmobil. 

Laurence : Tes collages sont-ils toujours sauvages ou as-tu déjà travaillé sur des murs autorisés ?

Les deux. Par exemple à Clermont-Ferrand c’est une association qui gère le parcours. 

Laurence : As-tu déjà eu des amendes ou des problèmes avec les autorités ?

Non jamais.  Parfois des refus par des riverains mais je respecte leur choix. Le street-art est toléré. C’est fini, nous ne sommes plus des vandales. Le street-art envahi les Galeries maintenant. 

Laurence : As-tu déjà eu des commandes officielles, par exemple pour des fresques ou projets publics/privés ?

Oui une fois un habillage d’un mur de 20 mètres de long dans une ancienne Malterie.

Laurence : Parlons formats : quel est le plus grand que tu aies réalisé ? Et quel est ton format préféré pour la rue ?

Je fais du A4 ou A3 maximum. Le pixel peut être flou comme je travaille avec mon smartphone. Il m’arrive d’imprimer sur des tableaux de 60×80 cm si la définition s’y prête.
Pour la rue c’est le A3 ou A4 car plus pratique à coller ou transporter avec la colle, le pinceau etc …

Laurence : Y a-t-il une œuvre en particulier qui t’a marqué par son histoire ou sa rencontre avec le public ?

Oui mon tout premier visuel de Karl Lagerfeld.  Il a été repris pour l’affiche de ma première exposition . La fondation du musée d’Athènes m’a repéré avec ce visuel. J’ai collaboré avec eux sur un livre d’art. Ça a aussi été le premier tableau physique que j’ai réalisé. Ce visuel m’a toujours porté chance.     

Et quelques questions plus décalées

  • Si ton univers était un film, ce serait lequel ?
La série sur Andy Warhol de Netflix 
  • Si ton art avait une chanson comme bande-son, ce serait laquelle ?

Opera House de Jack E Makossa et Arthur Baker : c’est un mix déjanté de classique et de house musique.
  • Un visage que tu rêves de coller mais que tu n’as pas encore fait ?

En fait j’aimerai arrêter les visages célèbres pour aller vers des visages inconnus de la rue  mais atypiques . C’est une ressource inépuisable. J’avais fait une série  » Doll’ Art » avec des visages de mannequins de vitrine.
  • Un lieu improbable où tu aimerais poser un collage, juste pour le plaisir ?

Le musée Dali à Figueres
  • La rencontre la plus surprenante que tu aies faite grâce à tes collages ?

La rencontre avec Raoul l’homme tranquille interprété par Emmanuel Gillet et Frédéric Vignale photographe, créateur du concept. Ils m’ont embarqué dans leur univers.  J’ai crée une dizaine de visuels de Raoul et tourné dans un épisode au Lavomatik paru sur YouTube.   
  • Si on croisait ton « toi » de 10 ans en arrière, qu’est-ce qu’il penserait de ce que tu fais aujourd’hui ?

Finalement il est moderne pour son âge. 
 
Retrouvez RUN ART sur Instagram   https://www.instagram.com/run_art.paris/#
 

ARKUCHI numéro 50 Juillet/Aout 2025

Je suis dans la revue lyonnaise d’art, de culture et d’architecture ARKUCHI qui publie son cinquantième numéro et fête à l’occasion des sept ans. Vous trouverez mon visuel dans la rubrique « Le musée street-art du mois ». La photo a été prise suite à  mon dernier collage à Lyon Croix Rousse en mai. Pour lire le magazine c’est sur ce lien : https://issuu.com/orange1261/docs/arkuchi_50 . Le magazine est également disponible à Lyon dans leur réseau de distribution.

Article l'Eveil de la haute Loire

Un article sur l’Atelier du 8  dont je fais parti est dans le journal local L’Eveil de la Haute-Loire numéro 7861 daté du samedi 17 Aout 2024.
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Podcast Salut les Ponots ! : sohan_street

J’ai été l’invité du podcast Salut les Ponots ! épisode 7. Vous y découvrirez ma vie, mon œuvre, mes dictons et anecdotes diverses … à écouter sans modération en cliquant sur le lien ci-dessous :
Episode 7 : sohan_street

Street Art & Travel

1 juin 2023

#40

Bonjour Sohan Street, comment as-tu choisi ton nom d’artiste ?
Bonjour. Tous simplement, je voulais qu’il y ait le mot street dedans pour le clin d’oeil. Il ne restait plus qu’à trouver le prénom qui va bien avec et surtout qui n’étais pas dejà pris.

Peux-tu nous en dire plus sur ton parcours artistique, comment es-tu devenu street artiste ?
Je suis complètement autodidacte. Lorsque j’étais jeune, je dessinais beaucoup de Bd comiques et j’éditais un fanzine qui s’appelait “Speedy”. Puis, au début des années 80 lorsque je suis venu travailler à Paris, la gauche arrivait au pouvoir, le monde artistique se libérait. C’était l’effervescence totale.

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Le Mague

19 août 2022

Sohan_Street : son livre Pop Culture !

Vous ne connaissez peut-être pas encore son nom mais vous avez sans doute déjà croisé son travail de street-artiste car il commence à bien s’exposer entre Paris et Lyon et aussi à se balader dans le monde entier avec les concours et les collaborations.

A l’occasion de la parution de son livre POP CULTURE, nous avons eu envie de lui poser quelques questions. Rencontre avec un artiste épatant qui est en train de marquer la mémoire collective !!

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